Il casse tous les codes diplomatiques. Son credo, c’est l’Amérique. Tout, pour lui, est un deal. Les alliés des USA d’hier sont désormais des adversaires sous sanctions. L’ennemi de toujours est devenu un partenaire. L’Europe est désarçonnée, le Canada inquiet.

Il menace de coloniser le Groenland, de déporter les Palestiniens vers l’Égypte et la Jordanie, puis de transformer leur territoire en une Riviera pour les loisirs. Le monde survivra-t-il à tous ces chamboulements impulsés par Donald Trump, qui remettent en cause le droit international tel qu’il a été conçu par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale ?

L’Afrique, pour laquelle il manifeste un mépris profond, risque-t-elle d’être impactée par les choix que lui suggère son sulfureux conseiller, Elon Musk, nostalgique de la suprématie blanche dans son pays d’origine, l’Afrique du Sud ?

Avant la colonisation, la femme africaine occupait une place centrale dans les sociétés traditionnelles, incarnant le féminin sacré et détenant des rôles de pouvoir. Dans de nombreuses cultures africaines, le matriarcat était la norme, avec des femmes occupant des postes de haute responsabilité comme chefs d'armée, reines, prêtresses…

Aujourd'hui, la place de la femme est remise en question. Des mouvements tels que l'afro-féminisme, bien que controversés, secouent le continent. Mais ne seraient-ils pas simplement l'expression d'un héritage matriarcal ancestral qui refait surface ?

Quel était le rôle de la femme africaine avant que la colonisation ne vienne marginaliser sa position sacrée ? Nous avons donc exploré les racines profondes du pouvoir féminin en Afrique...

Une chronique de Princess Aset

Il se consomme sous toutes les formes : en farine (foufou), en gari (tapioca), en attieke, en pâte, en bâton (bobolo, miondo, chikouanga), il entre peu à peu dans le secteur industriel aussi avec son amidon. En Afrique subsaharienne le manioc est un ingrédient incontournable, utilisé depuis des générations.

Au Cameroun, c'est un classique de la cuisine locale qui se décline en différentes variétés, des plus traditionnelles au plus modernes.

Avec ses possibilités de transformation en produits à valeur ajoutée et son potentiel d'exportation vers les marchés régionaux et internationaux, le manioc pourrait devenir un véritable moteur économique et social pour le Cameroun. 

La question se pose donc : ne faudrait-il pas développer davantage la filière manioc pour stimuler l'économie du pays ?

Un reportage de Laura Leukeufack pour AFO Média.

Avant la colonisation, chaque peuple africain avait sa propre monnaie. Puis arriva en 1945 la création du Franc CFA, imposé par la France coloniale.

Mais que savons-nous vraiment de cette monnaie qui façonne encore aujourd'hui l'économie de certains de nos pays africains ? Où est réellement imprimé ce Franc dit "africain" ?

Quel est son véritable coût pour les nations qui l'utilisent ?

Malgré les enquêtes, les questions autour du Franc CFA restent entourées d'un troublant silence en France.

Seumboy, pour AFO Media a exploré les origines du Franc CFA en se rendant sur place, dans la ville de fabrication de cette monnaie qui comme les auteures Ndongo Samba Sylla et Fanny Pigeaud le disent, reste "L'arme invisible de la Françafrique".

6 to 10 million dead and over a million displaced. These are the UN figures. Why are we still not officially talking about genocide?

Why is the international community so indifferent to the tragedy of millions of victims and displaced persons in Kivu? Who benefits from the chaos? Who are the real perpetrators of genocide in this region?

Il suscite l’admiration de nombreux Africains par l’éclat qu’il a donné à son pays, pourtant sans ressources : le Rwanda. Mais est-il vraiment le panafricaniste qu’il prétend être ? Peut-il l’être alors qu’il entretient une guerre particulièrement meurtrière chez son grand voisin, la RDC, pour piller ses ressources et les revendre aux Occidentaux ? Peut-il se dire panafricaniste lorsqu’il est responsable d’un génocide dans l’est de la RDC ? Est-il du côté de l’Afrique lorsqu’il se fait sponsoriser pour voler les minerais de la RDC ? Est-il, pour l’Afrique, un ange ou un démon ? La prospérité du Rwanda peut-elle justifier les 6 millions de morts et les millions de déplacés du Kivu ?

La traite négrière et la colonisation sont reconnues comme des crimes contre l’humanité. Tout le monde, ou presque, s’accorde désormais sur cette réalité officielle. Mais, au-delà des déclarations de principe et des bonnes intentions, que fait-on ?

Pour que ces condamnations prennent un sens, ne faudrait-il pas que les Africains s’unissent pour demander réparation, comme l’ont fait, à juste titre et avec succès, d’autres peuples opprimés ? L’Afrique, par elle-même, a-t-elle toujours peur de réclamer réparation ?

Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères du Togo, en déplacement à La Havane, à Cuba, crève l’abcès dans un discours sans concession que vous propose AFO Média.

Attention, images sensibles.

6 à 10 millions de morts et plus d’un million de déplacés. Ces chiffres sont ceux des Nations Unies. Pourquoi ne parle-t-on toujours pas officiellement de génocide ?

Comment comprendre l’indifférence de la communauté internationale face au drame de ces millions de victimes et déplacés du Kivu ? À qui profite le chaos ? Qui sont les vrais auteurs du génocide dans cette région ?

Les peuples Sawa du Cameroun ont la réputation d’avoir perdu leurs traditions suite à la colonisation. 

Pourtant, chaque année au mois de décembre, des millions de personnes les accompagnent au bord du fleuve Wouri à Douala, où ils invoquent les esprits de l’eau, les MYENGU. 

Cette célébration Carnavalesque très populaire, est devenue l’apothéose du NGONDO, une puissante assemblée traditionnelle autrefois interdite par les administrations coloniales, qu’elle n’a cessé de combattre. 

Qui sont aujourd’hui les gardiens de ces traditions secrètes et comment ont-ils impacté les luttes anticoloniales? 

Comment se déroulent aujourd’hui les rituels d’invocation des esprits de l’eau? 

Princesse Aset a mené l’enquête pour AFO MEDIA et nous révèle les dessous de cet héritage ancestral unique.

L’Afrique doit-elle dire merci à la France, comme l’exige Emmanuel Macron ? Les pays d’Afrique de l’Ouest doivent-ils leur souveraineté à la France, comme l’affirme le président Macron ? En vérité, qui doit des excuses à l’autre ? Est-ce la France qui doit dire merci à l’Afrique ou le contraire ?

La France a-t-elle été chassée de l’Afrique ou est-elle partie d’elle-même, comme l’annonce Emmanuel Macron ? L’armée française peut-elle encore rester en Afrique ?

Ce reportage plonge au cœur d'un enjeu crucial pour l'avenir du Mali : comment préserver les semences paysannes face aux pressions des multinationales? Avec 80% de la population dépendant de l'agriculture, ces graines ancestrales sont bien plus qu'un héritage, elles sont la clé de la sécurité alimentaire du pays.

Notre journaliste Georges Attino est allé au cœur des champs maliens pour recueillir les témoignages poignants d'agriculteurs inquiets, comme celui du vieux Namory Koné, 72 ans qui révolté dit : "Nous cultivons les semences et eux les modifient puis se font de l’argent sur notre dos”. 

Un combat pour l'avenir, enraciné dans des siècles de tradition.

Seumboy nous parle d’Afrique 50, un film percutant qui dénonce les injustices subies par les populations africaines colonisées dans les années 50. Tourné clandestinement et diffusé en contrebande, René Vautier a bravé le décret de propagande coloniale pour exposer la réalité brutale du colonialisme français.

Il raconte qu’un policier l’interpella et lui dit : « on n'a pas l'impression que vous filmez ce que vous devez filmer".

Il lui fallut surmonter de nombreux obstacles pour pouvoir aller au bout de son engagement et dévoiler ce qui devait être caché. Un film considéré comme le premier documentaire anticolonial, qui prouve que le colonialisme était déjà critiqué à cette époque. 

Un témoignage essentiel de l'histoire coloniale, longtemps censuré !

 AFO Média, le narratif africain sans complaisance, mais sans condescendance.

Faut-il obligatoirement chanter en français ou en anglais pour toucher le plus grand nombre ? 

Dans cet entretien exclusif, Charlotte Dipanda nous partage sa vision unique de la musique et souligne que les langues ne sont pas des barrières mais des ponts. En choisissant de chanter en Douala, elle souhaite faire résonner la voix de ses ancêtres en tant que digne héritière de cette culture camerounaise qui lui est chère.

Nos langues ne devraient pas nous éloigner. 

Comme elle le dit si bien « chanter dans d'autres langues africaines comme le lingala, lui permet de rester connectée à ses racines sans jamais renier ses origines. Une véritable célébration de notre fraternité et du pouvoir de la musique !

Une interview de Charlotte Dipanda par Princesse Aset.

AFO Média, le narratif africain sans complaisance, mais sans condescendance.

La cuisine africaine, une identité revendiquée au Brésil.

Elle a survécu à 400 ans d’esclavage et à toutes les influences extérieures mais elle est restée quasi intacte.

Saviez vous que la cuisine de Bahia puise ses racines directement en Afrique. Elle est magnifiée par les afro-brésiliens,

notamment à Bahia où les recettes se transmettent fièrement de génération en génération.

“C'est notre Afrique qui coule dans nos veines. Ce sont des plats riches et savoureux de nos femmes noires”.

Nous vous emmenons à la découverte de l’histoire fascinante de cette gastronomie afro-brésilienne.

Bom Apetite !

Un reportage de Laura Leukeufack.

Ils ont marqué leur époque. Ils ont écrit une partie de notre histoire musicale. Et aujourd’hui, leurs œuvres reprennent vie. Avec Héritage Cameroun, AFO Média vous propose une production musicale inédite où la jeunesse camerounaise revisite les grands classiques de nos légendes disparues.

De Hoigen Ekwalla à Manu Dibango, en passant par Bébé Manga ou Prince Nico Mbarga, leurs tubes intemporels résonnent à nouveau, réinterprétés avec émotion par des artistes d’aujourd’hui comme Roger Samnig, Armand Biyag, Marlyse, Jacky Kingue, et bien d’autres.

Mais l’aventure ne s’arrête pas là. Après le Cameroun, Héritage s’étendra à d’autres pays africains. Car notre ambition est simple : perpétuer le patrimoine musical du continent, en unissant les générations et en faisant résonner les mélodies d’hier dans les cœurs d’aujourd’hui.

La culture, c’est notre identité. La musique, c’est notre langage commun.

Les morceaux repris sont :

• Hoigen Ekwalla - Mon amie repris par Roger Samnig
• Nkotti François - Émène Marie repris par Jacky Kingue et Marlyse
• Manu Dibango - Soma Loba repris par Armand Biyag
• Kotto Bass - Ebwam repris par Final D
• Prince Nico Mbarga - Sweet Mother repris par Andy Jemea
• Tchana Pierre - Vas-t'en repris par Andy Jemea et Roger Samnig
• Manu Dibango - Ngolo Wake repris par Armand Biyag
• Foty - Eyamba repris par Roger Samnig
• Bébé Manga - Djiyakamba repris par Marlyse
• Guy Lobé - Solitude repris par Jacky Kingue
• Joe Mboulé - Malabar repris par Dora Decca et Jacky Kingue
• Pierre De Moussy - Radio Trottoir repris par Final D et Roger Samnig

Tous droits réservés à AFO Média

Que s’est il réellement passé ce 1er décembre 1944 à Thiaroye ? Maintenant que tout le monde est d’accord pour reconnaître ce crime froid de l’armée coloniale, comment cela s’est-il vraiment déroulé ?

D’où étaient originaires ces soldats massacrés par l’armée française ? Quel est le chiffre réel des victimes ?

Entre 35 et 300 victimes. Pourquoi la différence est elle si importante ?

Seumboy (Histoires Crépues) est allé plus loin dans la recherche de cette histoire qui dérange.

Activez les sous-titres en anglais directement dans les paramètres de lecture.

Si vous n'avez pas encore téléchargé l'application, retrouvez-la ici :

https://myqrcode.mobi/qr/768bf626/view

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Que sont devenus nos frères enlevés de force par l’esclavage ? Quels rapports entretiennent ils avec l’Afrique? Quel est rapport du continent avec eux? Discussion avec le Ministre Robert Dussey.

Faut-il avoir peur du vaudou ou l’adopter ? Et si l’Afrique osait raconter sa spiritualité ? Voyage au coeur de Vaudou sans tabou, sans complaisance et surtout sans condescendance. Suivez-nous à Aného à la rencontre des divinités noires.

Un reportage de Princesse ASET

De Nouakchott au Cap, de Cotonou à Kinshasa, les africains vivent au rythme des coupures d'électricité. Comment envisager une industrialisation dans ces circonstances ? 1er épisode de notre tour d’Afrique de l’électricité : la Guinée, le château d'eau de l’Afrique. Version non censurée sur l’application AFO Média

À un an de la présidentielle en Côte d’Ivoire, l’ancien Président, ancien prisonnier de la CPI, sort de son silence. Tout y passe : son âge, ses intentions pour la prochaine présidentielle, son absence des listes électorales, la rumeur sur la probable candidature d’Alassane Ouattara pour un 4ᵉ mandat, les récentes déclarations de Robert Bourgi, l’AES, la CÉDEAO, la guerre en Ukraine, la crise au Proche et Moyen-Orient. Un entretien dans le pur style de Laurent Koudou Gbagbo. Une exclusivité AFO Média, sans complaisance mais sans condescendance.